Le sanctuaire du grand martyr Dimitrij est décoré d’une simplicité digne de construction au cours des siècles, du côté droit de la rivière Vardar, sous la forteresse de Skopje. Ce sanctuaire représente les constructions d’églises les plus anciennes du centre-ville, en tant qu’oasis de spiritualité au cœur même de Skopje, témoin du passé et participant à la construction de l’avenir. Si nous prêtons suffisamment d’attention à ce petit endroit, nous remarquerons qu’à côté du temple se trouvent également un clocher, un baptistère et des locaux officiels pour l’église.
Les témoignages les plus anciens sur la présence de ce sanctuaire chrétien datent de la fin du XIIIe siècle, selon les témoignages du récit de voyage byzantin Teodor Matohit qui écrivait en 1299: «Sous la forteresse de la ville, il y a aussi une banlieue la plus belle église cathédrale que j’ai vue dans cette région. »Le temple, dédié au grand martyr Dimitrij, a vécu dans cette région au cours des siècles et dans toute sa splendeur spirituelle. La période la plus difficile pour le temple est la période de domination ottomane au cours de laquelle les sanctuaires chrétiens ont été transformés en mosquées, profanées et très souvent détruites. Il y a un témoignage que le temple “St. Grand martyr Dimitrij ”est resté intouché par la main du gouvernement infidèle, pas même au moment de la grande destruction des églises de Skopje et de la région en 1535. Plus loin, pendant la guerre austro-turque (1688-1690), L’armée a mis le feu à la ville lors du retrait des troupes et ce qui restait après le grand incendie étaient les murs nus, témoins silencieux d’une autre tragédie. Avec une grande volonté et le travail acharné de la population, le temple fut rapidement restauré, mais jamais comme dans le passé.
Sous le gouvernement ottoman et la juridiction spirituelle de plusieurs églises voisines (serbe, bulgare et grecque), la vie de l’église au cours des siècles suivants ne fut rien de plus que des tentatives d’assimilation de la population macédonienne par l’autorité ecclésiale. La construction du temple grandit, se développa et, dans la période de 1886 à 1896, la Dame artisanale, fils du grand artisan d’église Andreja Damjanov, dirigea la grande reconstruction du temple. Lorsque le bâtiment a été terminé, les écrits sur la peinture murale ont été écrits par l’équipe de Dimitrija Andonov Papradiski, qui a également créé l’iconostase dans le temple (à ce jour).
Malheureusement, le temple a subi de gros dommages après le séisme catastrophique de 1963 à Skopje, en particulier la fresque murale – de nombreuses fresques ont été complètement détruites. La reconstruction des fresques de 1963 à 1973 a été réalisée par Krste Nikolov Kolovski et son équipe. À l’intérieur du temple, du côté ouest, repose le premier chef de l’archidiocèse d’Ohrid restauré, présentant l’église orthodoxe macédonienne, l’archevêque d’Ohrid et Macédoine Dositej (1958-1981). La tombe de son successeur sur le trône, l’archevêque Angelarij se trouve à l’extérieur du temple (1981-1986). Il est à noter que tout au long de l’histoire, le temple “St. Grand martyr Dimitrij ”, était une cathédrale du métropolite de Skopje jusqu’à la construction et la consécration du temple de Kliment d’ Ohrid ”en 1990.
Un miracle, quand étrangement les fresques ont commences de ce nettoyée elles-mêmes à l’intérieur du temple se produisirent le 8 avril 2012, lors de la célébration du Dimanche des Rameaux (l’entrée du Seigneur Jésus-Christ à Jérusalem), une fête toujours célébrée une semaine avant Pâques . Au fil du temps, en allumant des bougies et des lampes à huile, les fresques ont été recouvertes de suie, de sorte que sur certains d’entre eux, les visages peints étaient méconnaissables. Ce jour-là, miraculeusement, avec la réflexion de Dieu, les fresques ont commencé à se nettoyer elles-mêmes et à ramener la vivacité des couleurs d’il ya plus de 50 ans. Ce processus a duré deux semaines, de la célébration du dimanche des Rameaux (à compter du 8 avril 2012 – une semaine avant Pâques) jusqu’à la célébration du dimanche de Tomas (22 avril 2012 – semaine après Pâques). À partir de ce jour, les fresques restent inchangées.
Une icône miraculeuse, dédiée à la Mère de Dieu, est conservée dans le baptistère du temple «Saint Grand martyr Dimitrij ”et c’est l’un des plus anciens et des plus respectés de la ville de Skopje. Un grand nombre de croyants ont besoin de visiter l’icône chaque jour et de faire priées pour leur propre santé et le bien-être de leurs proches.